cabosse de cacao.....le chocolat c'est aussi pour les enfants!!
Je reçois un petit Quotidien ,pour mes petits enfants ,un petit quotidien qui permet de leur montrer de quoi est fait le monde ,en dehors de leur monde de petit européen privilégié : voici un exemple de ce qu'ils vont y apprendre !
Le chocolat :
Il est partout ,tout le temps ,dans tous les magasins , en plaquettes ,en bonbons ,au petit déjeuner ,en gâteries ,en fêtes ...
OUI MAIS comment fait on ces confiseries ? le chocolatier les fabrique! ...
MAIS LE CACAO ,LUI , il vient d'où ?, comment arrive t il chez nos confiseurs ,nos patissiers,à combien revient un petit ballotin de chocolats , une cloche ,un lapin ,une poule ,un oeuf de pâques? .....
Du moins cher au plus cher ,qui se courbe l'échine sous les sacs de cabosses de cacao, récoltées dans ces pays chauds ,trés chauds ,dans ces pays pauvres ,trés pauvres , dont la majorité des gens du peuple est tout juste payée pour s'alimenter et qui sont corvéables sans avoir jamais goûté à ce chocolat sucré obtenu par le ramassage de ces fèves de cacao ""doublement ""amer.
AVANT LES ANNEES 1950,
la France aussi utilisait ses enfants les plus démunis.
Les principales causes du travail des enfants sont la pauvreté, et le cynisme de certains employeurs qui prétendent que les enfants sont plus agiles que les adultes pour certaines récoltes .
"Pour les familles pauvres", le travail des enfants représente "une aide économique importante à court terme. Mais le coût à long terme est beaucoup plus important. Si les enfants ne peuvent pas aller à l'école, leurs revenus en tant qu'adultes seront plus pauvres".
Sous le Second Empire le travail des enfants avait été codifié mais pas interdit
Filatures, papeteries, faïenceries utilisent largement la main d'oeuvre enfantine.
En 1847, dans une filature 22 enfants travaillent 8 à 12 heures par jour à partir de 8 ans.
Une autre usine emploie 51 hommes et 43 enfants.
Dans les usines de textile, la petite taille et l’agilité des enfants leur permettaient de se glisser sous les métiers à tisser en marche pour renouer les fils cassés mais ils servaient également pour balayer, ramasser les déchets, nettoyer les bobines et aider aux réparations.
Après 1870, une nouvelle loi est votée le 19 mai 1874.
L'âge minimum est fixé à 12 ans pour un temps de travail imposé de 6 heures puis de 12 heures de 13 à 16 ans.